Author(s) |
Daniel Hudock, PhD Andrew Stuart, PhD Tim Saltuklaroglu, PhD Jianliang Zhang, PhD Nicholas Murray, PhD Joseph Kalinowski, PhD Nicholas Altieri, PhD |
Volume | 39 |
Number | 2 |
Year | 2015 |
Page(s) | 134-145 |
Language | English |
Category | |
Keywords |
stutter stammer fluency disorders communication perception eye gaze tracking |
Abstract |
Purpose: To measure the effect of stuttering on eye-gaze in fluent speakers while viewing video presentations of typical speakers and people who stutter (PWS) speaking because eye-gaze behaviors provide indicators of emotion and communicative integrity. Method: Sixteen fluent college-age adults, naïve to stuttering, observed six 30-second audiovisual speech samples of three PWS, and three age and gender matched controls who do not stutter (PWNS). A desk-mounted eye-tracker recorded the amount of time participants spent watching four regions of interest (ROIs) in the stimulus videos of PWS and PWNS: eyes, nose, mouth, and “outside” (i.e., any gaze-point not occurring within the eyes, nose, or mouth area). Proportions of gaze-time in each ROI were the dependent variables of interest in the study. Comparisons were made between proportions of time spent in each ROI for the PWS and PWNS speaker groups, and also between fluent versus disfluent speech segments produced by the PWS. Results: Participants spent significantly more time watching the eyes (e.g., maintaining eye-contact) when viewing PWNS than PWS. They also spent significantly more time observing mouth regions of PWS. When watching the videos of PWS, participants spent significantly more time observing nose and mouth regions when speech was stuttered (PWS-S) than when the speech was fluent (PWS-F). Conclusions: Overall, the difference in eye gaze patterns across speaker-group is interpreted to indicate negative emotional responses to stuttering. Current findings align with previous research showing that stuttered speech elicits negative reactions from listeners. Specifically, stuttering behaviors avert gaze from the eyes. Gaze aversion is a clear sign of disrupted communication that is visible to PWS and may contribute to their negative reactions to their own stuttering. Objectif : Mesurer l’effet du bégaiement sur la fixation du regard chez les locuteurs fluides qui visionnent des présentations vidéo de locuteurs typiques et de personnes qui bégaient, parce que les comportements de fixation du regard sont des indicateurs de l’émotion et de l’intégrité dans la communication. Méthode : Seize adultes d’âge collégial ayant une parole fluide, sans histoire de bégaiement, ont observé six échantillons audiovisuels de parole de trois bègues et de trois personnes ne bégayant pas, jumelées selon l’âge et le sexe. La durée des échantillons était de 30 secondes. Un dispositif de suivi oculaire de type bureau a enregistré le temps passé par les participants à regarder quatre régions d’intérêt dans les vidéos : les yeux, le nez, la bouche et « l’extérieur » (c.-à-d. tout point de fixation du regard situé ailleurs que sur les yeux, le nez et la bouche). Les portions de temps de fixation du regard dans chaque région d’intérêt étaient les variables dépendantes de l’étude. Les comparaisons furent faites entre les portions de temps passées dans chaque région d’intérêt pour les groupes de locuteurs bègues et non bègues et également entre des segments de parole fluide et de bégaiement des bègues. Résultats : Les participants ont passé un temps significativement plus important à regarder les yeux (par ex., maintenir le contact visuel) en visionnant les non bègues que les bègues. Ils ont également passé significativement plus de temps à observer la région de la bouche des bègues. En visionnant les vidéos des bègues, les participants ont passé significativement plus de temps à examiner les régions du nez et de la bouche quand le locuteur était dans des périodes de bégaiement comparativement à des moments où sa parole était fluide. Conclusions : Dans l’ensemble, les différences des comportements de fixation du regard à travers les groupes de locuteurs sont interprétées comme indiquant des réponses émotionnelles négatives vis-à-vis le bégaiement. Les constatations présentes vont dans le même sens que des recherches précédentes qui montraient que les périodes de bégaiement suscitent des réactions négatives chez les auditeurs. Spécifiquement, les comportements de bégaiement détournent le regard des yeux. Ce détournement du regard est un signe clair d’un bris de communication, perceptible par les bègues et qui peut contribuer à leurs réactions négatives envers leur propre bégaiement. |
Record ID | 1175 |
Link | https://cjslpa.ca/files/2015_CJSLPA_Vol_39/No_02/Paper_2_CJSLPA_Summer_2015_Vol_39_No_2_Hudock_et_al.pdf |
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