Auteur(s) |
Brenda L. Beverly Julie M. Estis |
Volume | 27 |
Numéro | 3 |
Année | 2003 |
Page(s) | 163-171 |
Langue | Anglais |
Catégorie | |
Mots-clés |
specific language impairment fast mapping disambiguation mutual exclusivity phonetic similarity |
Abrégé |
Research has shown that children with specific language impairment (SLI) are successful fast mapping a nonsense name to a single clear referent; however, they show fast mapping deficits during incidental learning. This investigation used a disambiguation task to determine the ability of children with SLI to quickly map nonsense words to unfamiliar objects given a forced choice. Participants were five children with SLI, five age-matched and five language-matched controls. For phonetically distinct nonsense words, age-matched and language-matched children demonstrated disambiguation; they selected unfamiliar objects. Children with SLI selected unfamiliar objects more often than chance, but significantly less often than control groups. In a phonetically similar condition in which nonsense words sounded like familiar object names, control groups showed variable responses away from disambiguation. Children with SLI, however, consistently selected familiar objects. Perhaps, children with SLI do not infer mutual exclusivity, an assumption that words name one object and objects have one name. Without this assumption, or a similar inference, fast mapping of new words to referents is slowed. La recherche a montré que les enfants avec trouble spécifique du langage (TSL) repèrent rapidement un mot non-sens pour un référent simple et spécifique mais ils montrent quelques déficits au repérage rapide lors de l’apprentissage accidentel. Cette étude a utilisé une tâche de désambiguïsation pour déterminer l’habilité des enfants avec TSL au repérage rapide de mots non-sens pour des objets non-familiers en donnant un choix forcé. Les participants étaient composés d’un groupe de cinq enfants présentant un TSL, d’un groupe-contrôle de cinq enfants du même âge et d’un groupe-contrôle de cinq enfants de la même langue. Pour des mots nonsens phonétiquement distincts, le groupe-contrôle du même âge et celui de la même langue ont montré des habiletés de désambiguïsation; ils ont choisi des objets non-familiers. Les enfants avec TSL ont aussi choisi des objets non-familiers, mais significativement moins souvent que les deux groupes-contrôle. En utilisant des mots non-sens phonétiquement similaires et à consonance de noms d’objets familiers, les groupes-contrôle ont donné des réponses variables qui ne ressemblaient pas à l’effet de désambiguïsation. De façon constante, les enfants avec TSL, choisissaient les objets familiers. Les enfants avec TSL n’infèrent peut-être pas l’exclusivité mutuelle basée sur la présomption qu’un seul mot désigne un objet et qu’un objet n’est désigné que par un seul mot. Sans cette présomption ou inférence, le repérage rapide de nouveaux mots pour un référent est ralenti. |
ID | 832 |
Lien | https://cjslpa.ca/files/2003_JSLPA_Vol_27/No_03_141-184/Beverly_Estis_JSLPA_2003.pdf |
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