Auteur(s) |
Areej M. A. Balilah Lisa M. D. Archibald |
Volume | 46 |
Numéro | 3 |
Année | 2022 |
Page(s) | 171-184 |
Langue | Anglais |
Catégorie | Article de recherche |
Mots-clés |
Arabic-speaking Children English Language Learners Developmental Language Disorder Processing-dependent Measures |
Abrégé |
To address concerns regarding the utility of language measures that depend on linguistic knowledge to distinguish English language learners from those with developmental language disorder, this study compared the performance of Arabic-speaking English language learners with diverse language experiences to the performance of age-matched monolingual children with and without developmental language disorder on processing-dependent measures. The group of 6- to 9-year-old English language learners (n = 59) whose first language was Arabic, and who had been learning English as the language of instruction in Canada, and two monolingual groups from Saudi Arabia, typically developing Arabic-speaking children (n = 369) and Arabic-speaking children with developmental language disorder (n = 52), completed processing-dependent measures of short-term and working memory. No differences were found between the groups of English language learners and typically developing children on the short-term and working memory measures, with the exception of the Arabic nonword repetition task. The performance of the English language learners group was comparable to that of the Arabic-speaking children with developmental language disorder group on the Arabic nonword repetition task and significantly lower than the typically developing group. The English language learners group scored significantly higher than the typically developing and Arabic-speaking children with developmental language disorder groups on only the digit recall subtest. The findings suggest that processing-dependent measures may be valid assessment tools that minimize the role of linguistic knowledge and experiences. Afin de répondre aux réserves relatives à l’utilité des mesures langagières qui dépendent des connaissances linguistiques pour distinguer les apprenants de langue anglaise ayant un trouble développemental du langage et de ceux qui n’en ont pas, la présente étude a comparé les performances à des mesures reposant sur le traitement de l’information d’apprenants de langue anglaise arabophones ayant différentes expériences linguistiques avec celles d’enfants unilingues appariés sur l’âge avec et sans trouble développemental du langage. Les mémoires à court-terme et de travail d’un groupe d’apprenants de langue anglaise âgés de 6 à 9 ans (n = 59) dont la langue maternelle était l’arabe et dont la langue d’enseignement était l’anglais, ainsi que deux groupes d’enfants arabophones unilingues habitant en Arabie Saoudite (c.-à-d. un groupe de 369 enfants au développement typique et un groupe de 52 enfants ayant un trouble développemental du langage) ont été évaluées. Aucune différence n’a été relevée entre les performances du groupe d’apprenants de langue anglaise et du groupe d’enfants au développement typique aux mesures de mémoires à court terme et de travail, exception faite entre les performances de ces enfants à la tâche répétition de non-mots arabes. La performance du groupe d’apprenants de langue anglaise s’est révélée comparable à celle du groupe d’enfants arabophones ayant un trouble développemental du langage à la tâche de répétition de non-mots arabes et significativement inférieure à celle du groupe d’enfants au développement typique. Uniquement à la tâche de répétition de chiffres, le groupe d’apprenants de langue anglaise a obtenu des scores significativement plus élevés que les groupes d’enfants arabophones au développement typique et ayant un trouble développemental du langage. Les résultats suggèrent que les mesures reposant sur le traitement de l’information pourraient être des outils d’évaluation valides permettant de minimiser l’influence des connaissances linguistiques et des expériences antérieures. |
ID | 1308 |
Lien | https://cjslpa.ca/files/2022_CJSLPA_Vol_46/No_3/CJSLPA_Vol_46_No_3_2022_1264.pdf |
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