Auteur(s) |
Anna Victoria Wong |
Volume | 44 |
Numéro | 2 |
Année | 2020 |
Page(s) | 73-85 |
Langue | Anglais |
Catégorie | Article de recherche |
Mots-clés |
Communicative disability Policy evaluation Accessibility Speech-language pathology Ontario Accessibility for Ontarians with Disabilities Act |
Abrégé |
Ontario was the first province to enact accessibility legislation in Canada—the Accessibility for Ontarians with Disabilities Act (2005). Historically, policies, programs, and resources have focused more on people with visible (often mobility) rather than invisible (especially communicative) disabilities. This study examined whether Ontarians affected by invisible communicative disabilities enjoy equitable access to speech-language rehabilitation services under the Act and the current public health service model. To evaluate whether the Act prescribes equitable treatment for Ontarians with communicative disabilities, the statute was compared with the United Nations’ (2008) Convention on the Rights of Persons with Disabilities and Optional Protocol and the World Health Organization’s (2011b) World Report on Disability. The Act was also analyzed using Gil’s (1992) social policy analysis framework. Population data for people with communicative versus mobility disabilities were drawn from census data published by Statistics Canada. Access to speech-language rehabilitation services in the public domain was compared with that to mobility rehabilitation services using service usage and wait-time data collected from the Ministry of Health and Long-Term Care’s Health Data Branch Web Portal (https://hsim.health.gov.on.ca/hdbportal/). Results showed that Ontarians with communicative disabilities have been significantly less well-served in most health settings than those with mobility disabilities, primarily due to a lack of system capacity. More health investments are recommended to increase professional capacity and to improve service accessibility.
L’Ontario a été la première province canadienne à adopter une loi sur l’accessibilité, soit l’Accessibility for Ontarians with Disabilities Act [Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario] (2005). Historiquement, les politiques, programmes et ressources visaient davantage les personnes ayant des handicaps visibles (souvent moteurs) plutôt qu’invisibles (particulièrement ceux reliés à la communication). L’objectif de la présente étude était d’examiner si les Ontariens ayant un trouble invisible de la communication bénéficiaient d’un accès équitable aux services de rééducation orthophonique en vertu de la loi et du modèle actuel de services de santé publique. Afin d’évaluer si la loi prévoit une prise en charge équitable des Ontariens ayant un trouble de la communication, celle-ci a été comparée à la Convention on the Rights of Persons with Disabilities and Optional Protocol [Convention relative aux droits des personnes handicapées et protocole facultatif] des Nations Unies (United Nations, 2008) et au World Report on Disability [Rapport mondial sur le handicap] de l’Organisation mondiale de la santé (World Health Organization, 2011b). La loi a également été analysée en utilisant le cadre d’analyse de la politique sociale proposé par Gil (1992). Les données démographiques des personnes ayant un trouble de la communication et celles des personnes ayant un trouble moteur ont été tirées des données de recensement publiées par Statistique Canada. L’accès aux services publics de rééducation orthophonique a été comparé à celui des services de rééducation motrice en utilisant les données d’utilisation des services et de temps d’attente provenant du portail Web des données de santé du Ministry of Health and Long-Term Care [Ministère de la santé et des soins de longue durée] (https://hsim.health.gov.on.ca/hdbportal/). Les résultats ont montré que les Ontariens ayant un trouble de la communication étaient significativement moins bien servis dans la majorité des établissements de santé que ceux ayant un trouble moteur, principalement en raison d’un manque de capacité des services professionnels du système. Il est recommandé d’investir davantage dans le secteur de la santé afin d’accroître les capacités des services professionnels et d’améliorer l’accessibilité des services. |
ID | 1261 |
Lien | https://cjslpa.ca/files/2020_CJSLPA_Vol_44/No_2/CJSLPA_Vol_44_No_2_2020_MS_1155.pdf |
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