Auteur(s) |
Jenna MacDonald David Forner Olivia Meehan Michel Comeau Steven Aiken Paul Hong |
Volume | 43 |
Numéro | 2 |
Année | 2019 |
Page(s) | 121-131 |
Langue | Anglais |
Catégorie | Note de recherche |
Mots-clés |
Spatial processing disorder Auditory processing disorder Cleft palate Otitis media with effusion |
Abrégé |
Spatial Processing Disorder is manifested as difficulty understanding speech in a noisy environment despite normal standard audiometric results. Rates of Spatial Processing Disorder are significantly higher in children who have a history of otitis media in early childhood, and the prevalence and duration of otitis media in children with cleft palate are significantly higher than the general population. Therefore, this study aimed to determine the prevalence of Spatial Processing Disorder in this vulnerable population. Children with cleft palate aged between 6 and 16 were recruited from a cleft palate clinic. Those with normal audiograms and absence of ear disease, communication disorders, or intellectual disability were included in the study. Eight (40%) of the 20 children who met inclusion criteria were found to have Spatial Processing Disorder using the Listening in Spatialized Noise-Sentences diagnostic standard. Four additional patients were found to have signal-to-noise ratio losses greater than 2 dB from the mean, representing substantial loss in speech intelligibility. Three children underwent remediation using the Listening in Spatialized Noise & Learning program; all saw substantial benefit. Spatial Processing Disorder may be of detriment particularly in schoolaged children and is highly prevalent in those with cleft palate. As therapy for this disorder has recently been developed, prompt identification and intervention may improve the learning experience of affected children.
Le trouble du traitement auditif relié à la spatialité se manifeste par une difficulté à comprendre la parole dans un environnement bruyant, et ce, malgré des résultats normaux aux tests audiométriques standards. La proportion d’enfants ayant un trouble du traitement auditif relié à la spatialité est significativement plus élevée chez ceux ayant un historique d'otites moyennes survenues durant les premières années de vie. Ajoutons que la prévalence et la durée des otites moyennes sont significativement plus élevées chez les enfants ayant une fissure palatine que chez les enfants provenant de la population générale. La présente étude visait donc à déterminer la prévalence d’enfants ayant un trouble du traitement auditif relié à la spatialité au sein des enfants ayant une fissure palatine. Des enfants ayant une fissure palatine âgés entre 6 et 16 ans ont été recrutés dans une clinique de fissure palatine. Les enfants ayant des audiogrammes normaux, en l’absence d’un problème otologique, d’un trouble de communication ou d’une déficience intellectuelle, ont été inclus dans l'étude. Huit (40%) des 20 enfants qui respectaient les critères d’inclusion avaient un trouble du traitement auditif relié à la spatialité en utilisant le test Listening in Spatialized Noise-Sentences. Quatre autres enfants avaient une perte du ratio signal/bruit supérieure à 2 dB par rapport à la moyenne, ce qui représente une perte importante de l'intelligibilité de la parole. Une intervention utilisant le programme Listening in Spatialized Noise & Learning a été offerte à trois des enfants; tous en ont grandement bénéficié. La présence d’un trouble du traitement auditif relié à la spatialité peut porter préjudice aux enfants en étant atteints, et ce, particulièrement à l'âge scolaire. Ajoutons que sa prévalence est élevée chez les enfants ayant une fissure palatine. Étant donné qu’un programme d’intervention a récemment été développé pour ce trouble, une identification et une intervention rapides peuvent améliorer l'expérience d'apprentissage des enfants ayant un trouble du traitement auditif relié à la spatialité. |
ID | 1244 |
Lien | https://cjslpa.ca/files/2019_CJSLPA_Vol_43/No_2/CJSLPA_Vol_43_No_2_2019_MS_1163.pdf |
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