Auteur(s) |
Jessica Ball Marlene Lewis |
Volume | 35 |
Numéro | 2 |
Année | 2011 |
Page(s) | 144-159 |
Langue | Anglais |
Catégorie | |
Mots-clés |
CHILDREN
INDIGENOUS
FIRST NATIONS INUIT CULTURE COMMUNITY SPEECH AND LANGUAGE DEVELOPMENT CULTURAL COMPETENCE COMMUNITY-DRIVEN ENGLISH DIALECTS LANGUAGE SOCIALIZATION HERITAGE LANGUAGE PRACTITIONER SURVEY |
Abrégé |
Indigenous children are a rapidly growing population that has unmet needs for programmatic supports to ensure optimal language development outcomes and for assessment and intervention to address speech and language delays and disorders. Seventy members of the Canadian Association of Speech-Language Pathologists and Audiologists who had at least two years of practice experience with young First Nations and/or Inuit children completed an original questionnaire asking for their perspectives on the relevance and utility of their professional preparation, goals, tools, and funding for meeting the needs of young Indigenous children. Among respondents, 79% (n=55) called for “an altogether different approach.” Statistical analyses of quantitative data showed almost complete agreement among speech-language pathologists (SLPs) on rated items. They uniformly emphasized, for example, an urgent need for repeat screening of Indigenous children from birth through age five, and the perceived importance of creating new screening tools specifically for Indigenous children. This article focuses on content analyses of S-LPs responses to open-ended questions in which they expanded upon their ratings, explaining their views of the need for distinctive areas of emphasis when S-LPs work with Indigenous children. Respondents identified the need for greater investments in community-based, capacity-building activities compared to individual-focused clinical treatment, and greater use of observation, criterion-referenced and dynamic assessment methods and language facilitation strategies that are customized with reference to the child’s home language environment. They emphasized understanding the cultural context of practice, building and calling upon collaborative relationships with family and community members, and situating practice within infant and child development programs that facilitate culturally congruent communication skills of all children and caregivers in a family or community. Les enfants autochtones forment un groupe de la population en rapide expansion, mais qui ne bénéficient pas de programmes pour lui assurer un développement du langage optimal ni de programmes d’évaluation et d’intervention pour prendre en charge les retards et les troubles de la parole et du langage. Soixante-dix membres de l’Association canadienne des orthophonistes et audiologistes qui possédaient au moins deux années d’expérience auprès de jeunes enfants inuits ou des Premières Nations ont répondu à un questionnaire sur la pertinence et l’utilité de leur préparation professionnelle, des buts, des outils et du financement pour répondre aux besoins de cette population. Parmi les répondants, 79 % (N=55) ont réclamé « une démarche complètement différente ». Les analyses statistiques de données quantitatives ont montré un consensus presqu’unanime chez les orthophonistes pour les éléments évalués. Par exemple, ils ont uniformément fait ressortir le besoin d’un dépistage répété de la naissance à 5 ans chez les enfants autochtones et l’importance de créer de nouveaux outils de dépistage expressément pour ces enfants. L’article s’attarde à analyser le contenu des réponses des orthophonistes aux questions ouvertes pour lesquelles ils ont précisé des domaines particuliers auxquels les orthophonistes doivent s’attarder dans leur travail auprès d’enfants autochtones. Les répondants ont relevé le besoin d’investir davantage dans des activités axées sur la communauté pour renforcer les capacités au lieu de mettre l’accent sur le traitement clinique axé sur la personne. Ils ont ciblé la nécessité d’avoir davantage recours à l’observation, à des méthodes d’évaluation critérielle et dynamique ainsi qu’à des stratégies d’acquisition du langage adaptées au milieu linguistique de l’enfant chez lui. Ils ont souligné la nécessité de comprendre le contexte culturel de la pratique, de nouer et de tirer profit des relations de collaboration avec les familles et la communauté, et d’orienter la pratique vers des programmes de développement de l’enfant mettant l’accent sur des aptitudes à communiquer, adaptées à la culture chez les enfants et les intervenants dans le milieu familial ou communautaire. |
ID | 1067 |
Lien | https://cjslpa.ca/files/2011_CJSLPA_Vol_35/No_02_103-213/Ball_Lewis_CJSLPA_2011.pdf |
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